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Comptines & Compagnie
 
première lecture
Le Cochon en panne
souligne

Christian OSTER
Illustré par Dorothée de Monfreid
Éd. L’École des loisirs, coll. Mouche, mars 2006
56 pages - 7 €


Ce serait un peul’histoire du Petit Chaperon rouge, à peu de chosesprès. La petite fille est un gentil cochon en balladeautomobile. Il ne s’égare pas dans la forêt, maistombe en panne nocturne sur une route de campagne. Démuni(c’est un cochon qui aime la vitesse, ne connaît rienà la mécanique et qui a peur du noir), il part chercherde l’aide à une station-service. Le pompiste serviable,qui accepte de l’accompagner dans la nuit pour dépanner savoiture, n’est pas plus mécanicien que le loupn’était Mère-Grand. Mais cochonnet ne sera pasmangé, grâce à l’intervention des chasseurs– euh, non, d’une vache et d’un cheval (qui, lui,s’y connaît en mécanique), lesquels occiront le loupet libèreront le pompiste de l’estomac duprédateur.

Un nouveau conte détourné à la manièreinimitable de Christian Oster, qui sait mieux que quiconque mettre enscène personnages et situations improbables d’unemanière on ne peut plus réaliste et donc fortementhumoristique. Ainsi la psychologie du cochon – tirailléentre son goût de la vitesse, sa peur du noir et del’inconnu, son désir de regagner son auge et donc lanécessité de demander de l’aide – est desplus fouillées, en témoigne cette phrase : « C’estque, quand il n’était pas au volant, il redevenait uncochon comme les autres, pas très à l’aise avec lanuit » .
Le texte est très bien servi par les illustrations deDorothée de Monfreid (une référence dans le dessinde cochon), qui prend soin de figurer le faux pompiste en ombrechinoise au long de plusieurs pages, le temps que le doutes’installe sur son identité.

Enfin, ce délicieux récit contient une informationessentielle à notre bibliographie « Cochon d’avril », puisque l’auteur nous apprend que « lescochons, d’une part, ne mettent pas de serviette, et,d’autre part, même s’ils mangent de tout, ilsn’iraient jamais jusqu’à manger du loup. Pour desraisons psychologiques, ils ne le digéreraient pas.  »

par Corinne Chiaradia

Date de publication de l'article : jeudi 5 avril 2007.

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