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C’est une balade à travers champs que nous propose ici Jacques Aramburu, un temps, une pause baignée de fraîcheur, de légèreté et de mystère. C’est comme un rêve, les mots sont doux, presque intouchables. Les illustrations de Martine Mellinotte passent entre les lignes comme des nuages, mais figent l’instant à l’encre noire, comme une empreinte.
On sent l’herbe frémir sur la peau, on trouve un scribe traçant des stries dans les herbes folles, on goutte la pluie, on colle son visage contre une vitre un jour de mauvais temps, bref, on redécouvre une nature toute en nuance... Mmmmmmmm... C’est bien, la poésie ! J’en profite pour souligner la qualité du catalogue des éditions Cheyne. Sur un papier doux et épais, cette petite maison nous fait partager textes et rêveries, légèrement décalés, pour faire passer, tout en douceur, le goût des mots...