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Manhattan, 4 juillet 2001. En ce jour anniversaire de l’Indépendance américaine, Heller fête ses seize printemps. Il vit au cœur de New York avec ses grands-parents, pendant que ses parents tentent d’atténuer les souffrances humaines à l’autre bout du monde. Heller est coursier. Un coursier d’un genre un peu particulier, pour le compte de la société "Messages à la carte" qui délivre aux habitants de la Grosse Pomme bonnes et mauvaises nouvelles. Heller, lui, est le spécialiste des mauvaises nouvelles. Ruptures, décès, licenciement... Malgré son jeune âge, il sait trouver les mots justes et écouter les silences. Les personnes à qui il délivre ces nouvelles douloureuses lui en gardent un étrange attachement. Un attachement comme celui qui le lie bientôt à Salim, un immigré clandestin kurde à qui il vient annoncer que la femme qu’il aime lui a préféré un autre, là-bas dans son lointain pays. Tel un Hermès à vélo, Heller traverse la ville à toute vitesse, provocant carambolages et exaspération, mais aussi applaudissements et admiration. Il connaît les moindres impasses ou ruelles de Manhattan. Il sait où se trouvent les obstacles et comment les contourner. Il utilise piétons et voitures pour augmenter, souvent, et ralentir, parfois, sa vitesse. Il court après le temps qui passe et les réponses aux mille questions que lui pose la vie. Au centre de ce questionnement, il y a l’amour. Celui que ses parents, cruellement absents, dispensent au loin à des inconnus, celui qu’il éprouve pour la belle Silvia, celui qui fait dire à Salim, reprenant les vers du poète turc Nazim Hikmet : "j’ai fait de l’amour ma profession de foi depuis quatorze mille ans", celui enfin, qui le lie bientôt à Salim.Au centre du roman, il y a une ville : New York. Et n’en déplaise aux auteurs de la quatrième de couverture, le portrait qu’en dessinent Ariel et Joaquin Dorfman n’est pas celui d’une "ville monstrueuse, sans état d’âme". C’est celui d’une ville (de La ville) de tous les possibles. Une ville-monde qui contient tous les bonheurs et tous les malheurs de l’humanité. Une ville métaphore des tourments de Heller et des questions qui le taraudent comme n’importe quel adolescent. par Ariane Tapinos PS : À noter : Ce roman donne son nom à la toute nouvelle collection pour adolescents des éditions Milan : Macadam. Autre titre dans cette collection : XXL, de Julia Bell. Date de publication de l'article : mercredi 1er décembre 2004. Tous les prix mentionnés sur ce site le sont à titre indicatif, ils correspondent à la date de rédaction du contenu de la page. | Librairie membre de | ||
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