Site en travaux

An 80 aprèsJésus-Christ, la peste ravage Rome. L’empereur Titus FlaviusVespasianus fait venir d’Ostia, Mordecaï ben Ezra, unmédecin juif à qui il a récemment octroyéla citoyenneté romaine. L’empereur réclame aussi laprésence de Jonathan, le fils de Mordecaï, et de ses amis,Flavia, la fille d’un armateur romain, Nubia une jeune esclaveafricaine affranchie et Lupus un petit mendiant muet. À Mordecaï,il confie les malades atteints par la fièvre, aux quatre enfants,il demande de résoudre une énigme qui pourrait sauverRome. Au cours d’un rêve, Jupiter est apparu à Titus etlui a dit : « Quand un Prométhée ouvrira uneboîte de Pandore, Rome sera dévastée ». Tituscharge les enfants de trouver ce Prométhée et de fermercette boîte de Pandore qui, comme dans le mythe, a libéréses fléaux. S’en suit une enquête compliquée quifait appel tant à la sagacité et à la culture desquatre enfants, qu’à leur courage. Mais Jonathan se soucie peude résoudre le mystère et de faire reculer la peste,toute son attention et son énergie sont mobilisées pourtenter de réconcilier ses parents. En poursuivant cet objectif,il va déclencher une série d’évènementscatastrophiques, au point qu’on en vient à se demander si cen’est pas lui qui a ouvert la boîte de Pandore...

Ceux qui n’ont pas lu les précédents épisodes deces « Mystères romains » auront un peu demal, au début, à situer tous les personnages et lesliens qui les unissent, mais emportés par les aventures deJonathan et ses amis, tous se laisseront guider par Caroline Lawrenceau cœur de la Rome antique. Et tous attendront avec impatiencela suite, tant cet épisode laisse le lecteur sur sa fin.

L’histoire fourmille d’informations sur la vie à Rome au Iersiècle après Jésus-Christ et sur l’histoire etles mythes de l’antiquité romaine. Il faut parfois un peus’accrocher pour s’y retrouver dans les nombreusesréférences, mais Les Ennemis de Jupiterpeut aussi se lire comme un genre de Club des cinq (à quatre)dans l’antiquité ! Et puis, la plupart des termescompliqués sont expliqués,soit en note de bas de page, soit dans les deux derniers chapitres,très clairs, « Pour en savoir plus... » et« Quelques repères... ».